Il est surtout considéré comme une nécessité pour mettre en œuvre les valeurs du projet institutionnel de l’association : les aînés, comme les enfants, les adolescents et les adultes sont partie prenante et doivent être acteurs de la création de la vie sociale. 

Les besoins propres à la population des seniors impliquent d’entretenir une certaine proximité permettant non seulement de tenir compte des limites liées à ladite population (la mobilité et ses restrictions par exemple), mais aussi de construire des relations et des liens réguliers sur le long terme. 

Dès lors, une partie du programme d’activités se construit de manière à offrir un espace et des temps privilégiés et propres aux aînés. 

Mais une autre partie des activités cherche à créer et maintenir un lien avec les autres populations (intergénérationnel) afin de (re)mettre en lien des populations qui pourraient ne plus se comprendre et qui pourtant sont dans l’obligation de vivre ensemble. L’objectif visé est le « mieux-vivre ensemble». En proposant des activités accessibles à tous les seniors (financièrement et géographiquement parlant), variées (dans les thèmes, les lieux, les méthodes et les valeurs), la maison de quartier vise à tisser des liens basés sur l’égalité et la fraternité, à développer un esprit de solidarité et à susciter un état d’activité mentale et physique basé sur la curiosité, l’envie, l’ouverture et l’esprit critique.Ainsi les problématiques telles que la solitude, l’isolement et l’exclusion (qui, sans être l’apanage de la population aînée, restent des problématiques récurrentes auxquelles nous sommes confrontés) peuvent être efficacement combattues, non seulement sur le terrain des idées, mais aussi de manière concrète. 

Appliquant l’adage « Faisons pour et faisons par», l’ensemble du secteur aînés et ses activités sont pilotés par une commission formée d’habitant.e.s et de membres de l’équipe d’animation. 

Participation et autonomie ne sont pas de vains mots !